Chaque fois que vous pensez à votre ancien employeur, vous vous sentez déstabilisé. Votre esprit ne trouve que des critiques à formuler. Il est important de rester calme. Si vous avez de bonnes raisons de ressentir de la rancœur envers votre ancien patron – sauf en cas de délits qui relèvent de la justice et ne peuvent être dissimulés – il est temps de laisser le passé derrière vous.
Il est facile de dire qu’il faut garder son sang-froid, mais c’est plus compliqué en pratique, surtout quand, inévitablement, lors d’un entretien d’embauche, l’intervieweur pose la question inévitable : « Parlez-moi de votre précédent employeur… »
Sommaire
Éviter de critiquer ou de glorifier à l’excès
Prudence avec l’auto-critique
Il est inadmissible de critiquer son ancien employeur, peu importe les raisons, même si celui-ci :
- s’appropriait vos idées,
- minimisait votre rôle auprès de vos collègues,
- avait des sautes d’humeur tous les lundis matins,
- ou vous a même forcé à démissionner.
Parler négativement de son ancien milieu professionnel peut être perçu comme de l’auto-critique : si vous dénigrez votre ancienne entreprise, cela reflète une dépréciation de votre propre travail.
Devoir de fidélité
De plus, critiquer votre ancien employeur est une violation de votre devoir de fidélité, qui vous lie moralement à celui-ci. Un recruteur pourrait penser que si vous quittez leur entreprise un jour, vous pourriez parler d’eux de la même manière à d’autres personnes. Cela peut souvent mettre fin au processus de recrutement dès le premier entretien.
Rester discret
Concernant votre ex-employeur ? Il a structuré son entreprise d’une certaine manière et a réalisé un certain chiffre d’affaires.
Son style de management ? Il se concentrait sur les résultats à court terme avec des méthodes de gestion strictes mais efficaces.
Le recruteur, connaissant probablement déjà la situation de l’entreprise, vous demandera pourquoi vous souhaitez quitter une entreprise apparemment idéale.
Il est préférable d’éviter de mentionner des « conflits personnels » et plutôt de parler de « blocages dans les possibilités d’évolution » : vous souhaitez « réorienter votre carrière » plutôt que de fuir un « patron aux méthodes obsolètes ».
Cette démarche nécessite une grande maîtrise de soi, surtout si vous avez été marqué par votre expérience précédente. Comme pour tout traumatisme, il est nécessaire de l’exprimer, mais il vaut mieux le faire auprès de vos proches plutôt que lors d’un entretien professionnel.
Doit-on parler des conflits ayant mené à la rupture avec l’ancien employeur ?
Pas de mensonges, ni de confidences excessives. Gardez cela à l’esprit face à un recruteur qui vous demande « Pourquoi avez-vous quitté votre employeur précédent ? », surtout si c’est à la suite d’un conflit.
Garder une perspective professionnelle
Le recruteur ne cherche pas à établir si vous aviez tort ou raison, mais plutôt à évaluer si vous êtes compatible avec le poste proposé en vérifiant votre fidélité et votre mesure. Il teste votre capacité à maintenir une attitude professionnelle face à une situation difficile. Vous devez vous préparer à répondre honnêtement mais sans trop vous étendre, à prendre du recul pour rester le plus neutre possible, voire à positiver. Si vous étiez face à un client, un fournisseur ou un collaborateur, vous adopteriez la même retenue.
Le dilemme de Mégane, acheteuse en recherche d’emploi
Pour approfondir
Pour inspirer confiance chez les autres, commencez par renforcer votre propre confiance, explique l’éducatrice et activiste Brittany Packnett. Dans une intervention motivante, elle propose trois méthodes pour surmonter les problèmes de confiance en soi.
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